Retour d’expérience sur le séminaire “Une autre façon de raconter”, Telling Science Drawing Science, 16-17 mai 2019, Angoulême

L’anthropologue Frédéric Joulian (Centre Norbert Elias/EHESS) interviendra aux 2es rencontres Telling Science Drawing Science, (15-17 mai 2019, Angoulême) pour présenter le séminaire “Une autre façon de raconter“, qu’il coordonne pour la cinquième année consécutive.

“Cette communication relate l’expérience de rencontres menée depuis cinq ans à Marseille en partenariat avec l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) et le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM). Partant d’une réflexion sur la place du dessin et de la photo dans l’édition scientifique inspirée de l’ouvrage de John Berger et Jean Mohr Une autre façon de raconter (Maspéro 1981) nous avons interrogé et mis en débats différentes formes d’éditorialisations associant textes, images, photos, vidéos, sons, à différentes étapes de la chaîne du travail scientifique.

Je restituerai ici les différents exercices de style et différentes façons d’objectiver le terrain pour un public étendu sur la base du pari tout à la fois simple et compliqué que les scientifiques ne doivent pas seulement être des producteurs et pourvoyeurs de connaissances mais qu’ils doivent également pratiquer les nouvelles formes d’expressions dans lesquelles on vit – imagées et numériques – notamment. Par-delà la question de l’imagination artistique ou scientifique, nous avons interrogé la nature des matériaux (cursifs et discursifs) et les formes et objectivations les plus adéquates pour leur rendre justice, mais également, de concert avec les designers, photographes, les graphistes et les spécialistes du roman graphique et de la bande dessinée, les différentes formes de créations et façons d’écrire avec les images (se fondant sur leurs expériences en fiction, documentaire, science ou art). Ces séminaires et ateliers collectifs ont autant permis de délinéer certains mécanismes d’intellection du social par la graphie que d’articuler cette dernière à l’écriture textuelle courante, et donc à imaginer, de façon pratique, de nouvelles compositions et intermédialités plus riches pour les sciences humaines et leurs usagers.

Pour le débat collectif avec la salle nous poserons les questions empiriques (du point de vue des enjeux d’expression, de financement, de temporalités, …) de comment faire travailler ensemble les chercheurs et graphistes ? Au moment de la problématisation ? Ensemble sur le terrain ? Lors de l’enregistrement et de la description ? Dans le cas de démarches appliquées, ou fondamentales ? Ou plus tard, lors de la scénarisation avec des visées de restitution ou de diffusion vers divers lectorats ?”

Frédéric Joulian

Illustration : Dessin réalisé lors du colloque “Telling Science – Drawing science”, 24-25 novembre 2016, Angoulême – © Morgane Parisi

Sortie du film Château Pékin de Boris Pétric

L’anthropologue Boris Pétric, auteur d’un premier film sur la crise viticole dans le Sud de la France en 2006, livre une enquête sur l’entrée de la Chine dans le monde du vin. A l’occasion de la sortie du film en salle, plusieurs projections sont organisées en France et en Belgique, en présence du réalisateur.

25 avril 2019
Marseille, Cinéma l’Alhambra – Avant-première
Séance à 21h00 suivie d’un temps d’échange autour d’un verre de vin – 6 € / sans réservation
+ repas franco-chinois à partir de 19h30, sur réservation uniquement à cinema.alhambra13@orange.fr – 15 €. Nombre de repas limité
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7 mai 2019
Bruxelles, Kinograph
Dans le cadre du Festival Jean Rouch hors les murs.

22 mai 2019
Paris, Espace Saint-Michel – Première
Séance à 20h30 en présence du réalisateur. Tarif : 7 euros, sans réservation.
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23 mai
Paris, Espace Saint-Michel
Projection à 20h30 suivie d’un débat « Quel avenir pour les grands crus et vignobles français sur le marché global du vin  »
Avec le réalisateur Boris Pétric et Fabien Imbert journaliste à La Revue du Vin de France.

27 mai
Paris, Espace Saint-Michel
Projection à 20h30 suivie d’un débat « Enjeu de traduction : comment transmettre la culture du vin ? »
Avec le réalisateur Boris Pétric et Barbara Cassin de l’Académie Française, philosophe, auteure de L’éloge de la
traduction (Fayard, 2016).

28 mai 2019
Nantes, Cinéma Bonne Garde
En présence de Christelle Pineau (IIAC/EHESS) et de plusieurs vignerons.
Séance à 20h00 suivie d’un temps d’échange et de dégustation de vins “naturels”.
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16 juin 2019
Marseille, Auditorium du Mucem, Marseille
Séance à 11h00 dans le cadre du festival Oenovidéo.
Plus d’informations

 

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Château Pékin. Quand la chine s’éveille au vin (2018, 63 min)
La Chine, grand consommateur de vin, sera très bientôt le premier vignoble au monde. De la Bourgogne au Shandong, le film explore les désirs et les craintes que suscite cette nouvelle étape de la globalisation du vin. Réalisation : Boris Pétric ; Image : Laura Taubman ; Montage : Mélanie Brun et Marts Mihailovs ; Production : La Fabrique des écritures et Up studio

Distribution
Jérémie Pottier-Grosman
pottier.jerem@gmail.com
06 50 40 24 00
Presse
Didier Thomas-Radux
fabrique@centrenorbertelias.fr
06 22 83 05 92
Production
Matthieu Desbordes
fabrique@centrenorbertelias.fr

Plus d’informations sur le film

Exposition « Sahara, Mondes connectés », 10 mai-1er septembre 2019, MAAOA, Marseille

L’exposition « Sahara, Mondes connectés », emblématique de la collaboration entre recherche scientifique et musées, ouvrira ses portes le vendredi 10 mai 2019 à la Vieille Charité à Marseille.

Évoquer la problématique de la connexion au Sahara permet d’appréhender l’espace saharien d’un point de vue inhabituel lorsque l’on pense au désert. Cette exposition se propose ainsi de questionner et de renouveler les représentations du Sahara. Connexions et mobilités dans ces étendues désertiques conditionnent la survie des sociétés sahariennes et de ceux qui les traversent. À la fois contraintes et ressources, art de vivre et stratégie politique, elles sont au fondement de cultures singulières.

En associant des objets ethnographiques issus de collections prestigieuses (Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, Musée d’ethnographie de Neuchâtel, notamment) à des objets du quotidien, des réalisations audiovisuelles et les oeuvres d’artistes contemporains (Hicham Berrada, Romuald Hazoumè, Leila Alaoui…), l’exposition Sahara mondes connectés entend faire percevoir ces réalités en suivant le fil de mobilités permanentes et toujours réinventées. Les oeuvres de Titouan Lamazou, présentées en continu dans l’exposition, proposent une expérience personnelle de cette mobilité, le regard d’un artiste voyageur.

Cette exposition est née de la rencontre entre Titouan Lamazou, artiste-voyageur, et Charles Grémont, historien à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). C’est avec le Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens de Marseille qu’elle s’est élaborée. Cette exposition est emblématique de la collaboration fructueuse entre recherche scientifique et musées, portée par le Centre de la Vieille Charité. Le présent partenariat entre les musées de Marseille et l’IRD a ainsi regroupé conservateur et chercheurs autour d’un sujet commun. L’exposition est organisée par l’équipe du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens (MAAOA), en collaboration avec des anthropologues et des historiens du CNRS et de l’IRD, et l’artiste Titouan Lamazou.

Une riche programmation autour de l’exposition, du 18 mai au 22 août, propose au public de poursuivre l’aventure, grâce à des ateliers d’écriture, des projections de films, des rencontres, des spectacles et concerts, des ateliers pour les enfants…

Commissariat scientifique
Sophie Caratini, anthropologue (CITERES/CNRS)
Charles Grémont, historien (LPED/IRD)
Céline Lesourd, anthropologue (Centre Norbert Elias/CNRS)
Olivier Schinz, anthropologue (conservateur-adjoint du Musée d’ethnographie de Neuchâtel, chercheur correspondant du Centre Norbert Elias)

Télécharger le communiqué de presse (Musées de Marseille/IRD)

10 mai-1er septembre 2019
Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens (MAAOA)
Centre de la Vieille Charité, Marseille
Horaires : 9h30-18h00 (sauf le lundi)
Contact : maaoa@marseille.fr

Mapping Difficult Stories, Elise Olmedo, 6 avril 2019, Washington

L'arrivée à Sallange (Savoie). Une cartographie narrative réalisée dans le cadre de l'enquête-collecte "Métiers et savoir-faire romani" en Europe et Méditerranée" au Mucem. Crédits : Elise Olmedo, Sasha Zanko, 2019.

Elise Olmedo interviendra le 6 avril 2019 au congrès annuel de l’American Association of Geographers à Washington, DC. Elle présentera une recherche sur la cartographie sensible et narrative réalisée en collaboration avec des personnes issues des communautés romani à Toulon dans le cadre de l’enquête-collecte en lien avec une exposition autour des “Métiers et savoirs-faire romani en Europe et Méditerranée” qui aura lieu au Mucem en 2022. Son intervention s’inscrit dans une session sur la cartographie narrative proposée par Ann Knowles (Université du Maine) et Sébastien Caquard (Université Concordia, Montréal).

Abstract
This contribution to the session ‘’Mapping Difficult Stories’’ will explore a work now leading at the French Museum of European and Mediterranean Civilizations (Mucem). This presentation involves one example of the using of sensitive narrative mapping method in the case of the professional stories of Romani people from Marseille. The sensitive and narrative map is a reflection and communication tool, and in the present case it allows for materialization of stories by the prism of socio-professional life trajectory. In considering places, we will put the attention on access difficulties to the labour market, work conditions, multi-skilling of Romani people and specific craftmanship, with a special focus on exclusion and stigmatisation manifesting itself through professional experiences. This presentation aims to share reflections on mapping difficulties in this context, especially on the collaboration in a long-term and very qualitative work. In addition, we wil also discuss the specific help and conditions of collaboration in the museum context of production of a corpus reporting stories in an exhibition. This project is composed of an exhibition hosted by the Mucem in 2021 and a field survey led by interdisciplinary researchers which could enrich the framework of the exhibit. This survey associates Romani people, local non-governemental organizations who are working directly with interdisciplinary researchers in social science investigating different kinds of fields in the South of France and in Mediterranean areas. A written, photographical and cartographical documentation and collections of objects is expected thank these investigations, some of which will be presented in the exhibition.

Illustration : L’arrivée à Sallange (Savoie). Une cartographie narrative réalisée dans le cadre de l’enquête-collecte “Métiers et savoir-faire romani” en Europe et Méditerranée” au Mucem. Crédits : Elise Olmedo, Sasha Zanko, 2019. 

Masterclass autour de Talal Derki, 5 avril 2019, Marseille

Reporter et cameraman pour les chaînes internationales (2009-2011), Talal Derki a réalisé plusieurs courts et longs métrages. Au cours de cette masterclass, modérée par la réalisatrice et productrice Katia Saleh, le producteur Hans Robert Eisenhauer reviendra sur le travail de Talal Derki et sa démarche de filmer en zone de conflit.

Hans Robert Eisenhauer est producteur (Ventana-Film GmbH). Il a été directeur adjoint des programmes et responsable des soirées Thema pour ARTE, et a également été directeur du Berlin Film Fund. Il est membre de l’European Film Academy,  il a contribué à créer en 1988. Il a coproduit les deux films de Talal Derki Retour à Homs et Of Fathers and Sons.

Dans son précédent film Retour à Homs (2013), Talal Derki suivait deux jeunes dissidents anti-Assad entrés dans la résistance armée après les bombardements sur la ville. Avec Of Fathers and Sons (2017), il revient au nord de son pays, dans la province d’Irbid contrôlée par le Front al-Nosra, branche locale d’al-Qaïda, pour suivre Abu Osama, l’un des fondateurs du mouvement et père aimant pour ses huit garçons. Se faisant passer pour « photographe de guerre » et sympathisant des djihadistes et de leur idéologie, Derki filme le quotidien de cette famille syrienne au moment où les deux fils aînés, 13 et 12 ans, sont en voie de devenir des soldats de Dieu. Il s’efforce, par le petit bout de la lorgnette du cinéma direct, de comprendre, sans jugement ni complaisance, ce qui pousse certains à vouloir vivre sous la charia et l’imposer, au besoin par la force, à leurs semblables

Organisée en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe et Musulman-IREMAM, la Fabrique des écritures (Centre Norbert Elias/EHESS Marseille) et l’Université Aix-Marseille, dans le cadre des 6e Rencontres internationales des cinémas arabes (AFLAM).

Ouvert aux étudiants de masters, aux doctorants, aux chercheurs et à toute personne intéressée par le sujet.
Vendredi 5 avril 2019
9h30-12h30
Cinéma Le Miroir

Gestes, paroles et dessins – 2 (Séminaire “Raconter la geste”), 1er avril 2019

Cette dernière journée du séminaire Raconter la geste technique sera la plus exploratoire de l’année par son mélange original d’écritures variées, participatives, dessinées, situées, vivables, toutes à la recherche de nouvelles médiations par l’entremise de dispositifs low-tech et multimodaux. Nous tenterons de redescendre à certains éléments structurels de la communication et à tenter de recomposer ensemble de nouveaux instruments pour la recherche et l’action politique.

Programme

10h30–10h40
Frédéric Joulian (Centre Norbert Elias/EHESS)
Introduction

10h40–11h30
Juliette Nier (graphiste), Elisabetta Spaggiari (comédienne, marionnettiste)
« A propos de ce qui se passe – à propos » : retour sur une performance multimédiatique
Juliette Nier et Elisabetta Spaggiari ont travaillé en 2018 sur un projet de performance à la croisée de la didactique visuelle et du théâtre d’objets. « À propos de ce qui se passe » se veut une tentative d’écriture multimédia. Le premier épisode de ce média fictif et spéculatif, se divisait en 3 actes mettant en parallèle des questions d’écriture et de langage appliquées à des situations de géopolitique contemporaines. Elles reviendront sur ce premier épisode et nous découvriront la suite du projet.
Juliette Nier est graphiste, récemment diplômée de l’ENSAD, où elle a rencontré Elisabetta Spaggiari qui, après un diplôme en Arts visuels et du spectacle à l’IUA de Venise et deux ans de formation à l’école Jacques Lecoq, s’est formée au graphisme.

11h30–12h30
Caroline Darroux (ethnologue, Maison du patrimoine oral de Bourgogne)
Fabrique de rêves : donner parole – tenir parole – prendre parole
Caroline Darroux (ethnologue, directrice scientifique de la Maison du patrimoine oral de Bourgogne et chercheure associée au Centre Georges Chevrier, Univ. Bourgogne) co-construit en 2017-2018 avec le service technique du centre intercommunal d’action sociale de l’Autunois (71) et dix jeunes adultes vivant dans un quartier populaire un dispositif scientifique et culturel visant à ré-équilibrer localement «ce que parler veut dire»: une fabrique de rêves. L’artiste Benjamin Burtin, slameur- réalisateur lui apporte ses solutions techniques et son regard radical. Retour sur cette chaîne opératoire qui s’appuie sur le cheminement politique des militants pour les cultures populaires des années 1970 dans le Morvan et qui le continue, le régénère et le remet en politique dans un contexte où le local et le global se transcendent l’un l’autre. Cette expérimentation cherche à co-créer la matière de nos rêves, et trouver une concrétude commune à ceux qui sont en colère.

12h30–13h00
Discussion animée par Stéphanie Fonveille (Centre Norbert Elias/Aix Marseille Université)

14h00–15h00
Yoann Moreau (anthropologue, École des Mines)
Regarder, écouter, faire, exprimer, transmettre
Yoann Moreau, anthropologue, maitre-assistant au Centre de Recherches sur les Risques et les Crises (Mines ParisTech), est également dramaturge pour la Cie Jours tranquilles (Lausanne-CH). Ses recherches portent sur les catastrophes, sur les modes d’existence en situations extrêmes et sur les façons de déployer des connaissances et des savoir-faire de la déprise. Pour ce faire, ses travaux l’ont conduit à revisiter les cadres dramaturgiques (c’est-à-dire les manières d’agencer la variété des relations de causes à effets) en immersion avec le monde du théâtre, à explorer des formes de transmission et d’intelligences passant par la pratique du trait et de l’image, ou encore à déplacer le contexte de la narration ethnographique vers des formes plus spéculatives et fictionnelle. Au long de tout ces écarts, il cherche un accord avec l’expérience de terrain, une résonnance qui ne se réduit pas à l’information (de prétendus « faits ») et encore moins à l’affirmation péremptoire qui se souhaite indiscutable (du type 2+2=4).

15h00–16h00
Luca Merlini (architecte)
Modérateur : Cyril Isnart (anthropologue, IDEMEC)
Dits et dessins d’architecture
Il existe le dessin sport de glisse : trait coulé et fluide. Il existe aussi le dessin jeu d’échecs : stratégie de conquête de la feuille de papier. Ainsi que le dessin judo dans lequel chaque ligne en fait naître une autre pour ensuite mieux l’esquiver. Mais aussi plus populaire, le dessin pétanque : boum, boum, ricochets et grains de sable. Si pour le sport chacun choisit celui qu’il veut pratiquer, en ce qui concerne le dessin, il n’est pas certain que chacun choisisse son modus operandi. Quoi qu’il en soit, l’emprisonnement semble être le dénominateur commun entre sport et dessin ainsi que son possible aboutissement : il n’est pas inhabituel que traits ou geste en mouvement échappent à son propre auteur.
Né à Mendrisio (Suisse), est architecte diplômé de l’EPF de Zurich. Après avoir collaboré avec Bernard Tschumi à New York et Paris dont il est le chef de projet pour le Parc de la Villette, il ouvre en 1985 son atelier d’architecture à Lausanne et Paris. Souvent primé ou mentionné dans des concours pour des projets combatifs qui marquent un fort engagement théorique, il ne passe véritablement à la réalisation qu’une dizaine d’années plus tard, notamment à travers le projet Ponts-Villes (interface des transports publics au Flon à Lausanne). Comme si construire une démarche avait autant d’importance que construire un bâtiment… Ce passage volontairement obligé à travers concepts et méthodes lui a permis, par la suite, de travailler le projet dans toutes ses échelles, dimensionnelles et programmatiques. Il exerce aujourd’hui dans le cadre de Merlini-Rivier architectes à Lausanne. Depuis 2013, il est aussi Architecte-Conseil de l’État dans le département de Seine-St- Denis (93), territoire confronté à de profondes mutations. Professeur à l’ENSA-Paris-Malaquais et membre du laboratoire de recherche LIAT (laboratoire infrastructures, architecture, territoire).

16h00-17h00
Discussion animée par Aude Fanlo (responsable du département Recherche et enseignement, Mucem)


Lundi 1er avril 2019 10h30–17h30
La Vieille Charité, Cinéma Le Miroir, Marseille
Entrée gratuite sur inscription à i2mp@mucem.org

Illustration :  Dessin de Luca Merlini à la Villa Noailles – Photo : Frédéric Joulian

Projection de “Pas Sage” de Laura Taubman, 27 mars 2019, Paris

Projection du documentaire Pas Sage, la chronique d’une année au Lycée Autogéré de Paris par Laura Taubman, réalisatrice et doctorante en anthropologie visuelle au Centre Norbert Elias.
La projection sera suivie d’un débat, organisé par School Lab Paris, avec :
Philippe Watrelot (professeur de sciences économiques au lycée de Savigny-sur-Orge (91), ancien président CRAP-Cahiers Pédagogiques (Conseil national de l’innovation pour la réussite éducative) et formateur à l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation de Paris)
Laura Taubman (réalisatrice et doctorante en anthropologie, Centre Norbert Elias/EHESS Marseille)
Pascale Haag (maître de conférences, EHESS, fondatrice du Lab School Network)
– Gregory Benzekry (professeur de musique au Lycée Autogéré de Paris)
– Clément Poterlot et Nathan Simon (anciens élèves au Lycée Autogéré de Paris)

27 mars 2019
18h30-21h30
Mairie du 2e arrondissement
Salle Jean Dame
17 Rue Léopold Bellan, 75002 Paris.

Séance du séminaire sur l’épistémologie des écritures, avec Sylvain Venayre, 21 mars 2019

Prochaine séance du séminaire “Les enjeux épistémologiques de l’écriture en sciences sociales” le jeudi 21 mars de 14h00 à 16h00 2019, avec pour invité Sylvain Venayre, directeur de la collection “Histoire dessinée de la France” (La Découverte/La Revue Dessinée) dont il a co-signé le premier tome : La Balade nationale.

Marseille, La Vieille Charité, 2e étage, salle A
Ouvert aux étudiants de masters, aux doctorants, aux chercheurs et à toutes personnes intéressées par le sujet.

L’ouvrage est disponible au Centre de documentation en sciences sociales (La Vieille Charité, 1er étage) :
Sylvain Venayre, Étienne Davodeau (ill.), La balade nationale. Les origines, collection Histoire dessinée de la France, Paris : La Découverte/La Revue Dessinée, 2017. ISBN : 9791092530407.
Cote de rangement : 944 VEN

Atelier Vertigineux avec Eric Bernaud et Marie-Jo long, 16 mars 2019

L’envol, la chute ou le vertige… Marie-Jo Long, musicienne et cinéaste d’animation, et Eric Bernaud, créateur, entre autres, de la série Système D, s’associent pour  proposer un atelier d’expérimentation de trucages visuels et sonores à vous donner le vertige. Ouvert à tous à partir de 10 ans.
Cinémas du Sud & Tilt, en coproduction avec Des Courts l’Après Midi,  Les Docks Village et La Fabrique des écritures (Centre Norbert Elias).

Samedi 16 mars, 15h00-18h00
Les Docks Village, La Joliette 13002 Marseille
Réservation obligatoire. Informations et inscriptions : contact@cinetilt.org / 04.13.41.96.74

Télécharger le programme de La Fête du court métrage Marseille Aix-en-Provence 2019

Masterclass avec Vergine Keaton, 14 mars 2019

Une masterclass avec l’artiste et réalisatrice Vergine Keaton le 14 mars, 14h00-17h00, au cinéma Le Miroir à la Vieille Charité, Marseille, dans le cadre de la Fête du court métrage 2019.

Après des études de graphisme et de cinéma, Vergine Keaton réalise en 2009 son premier court métrage d’animation Je criais contre la vie, ou pour elle. Le film, sélectionné dans une centaine de
festivals, dont Cannes, a reçu une dizaine de prix. Le Tigre de Tasmanie, son dernier opus, est sélectionné à la Berlinale 2018. Elle prépare actuellement une commande pour le Centre Pompidou-Metz, une adaptation animée de l’Enfer de Dante. Entre film d’animation et film expérimental, les films de Vergines Keaton se nourrissent d’images d’archives ou de références artistiques ou populaires.

Programme

14h00-15h30
La réalisatrice dévoilera les différents processus de son travail (techniques employées), les liens qu’elle entretien entre le film d’animation et le cinéma expérimental. Mais également et surtout, nous parlera de sa démarche artistique, lorsqu’elle « pioche » dans l’iconographie de la Renaissance ou des images d’archives et comment, elle joue sur la juxtaposition de ces images.
Des temps d’échanges ponctueront cette rencontre et permettront de questionner le réalisateur sur ses choix et enjeux artistiques et techniques.

15h45-17h00
Carte blanche à la réalisatrice avec la projection de trois courts métrages :
– Nous, documentaire expérimental de Artavaz Pelechian – 1969 – 25’
– Dell’ammazzare il maiale de Simone Massi – 2011 – 6,30’
– Impossible Figures II and Other Stories, de Marta Pajek – 2016 – 15’

La masterclass est proposée et animée par Cinémas du Sud & Tilt, en coproduction avec Baldanders films et La Fabrique des écritures (Centre Norbert Elias).

Cinéma Le Miroir – La Vieille Charité
2, rue de la Charité, 13002 Marseille
Tout public, Entrée gratuite.  Jauge limitée, réservation vivement conseillée par téléphone : 04 13 41 57 90 ou par email : karina.bianchi@cinetilt.org

Télécharger le programme de La Fête du court métrage Marseille Aix-en-Provence 2019
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Illustration : Le tigre de Tasmanie, France, 2018, 14’. Un tigre de Tasmanie tourne en vain dans l’enclos d’un zoo. Un glacier fond lentement. Face à sa disparition annoncée, la nature déploie sa fureur…